Paresseuse

Bénabar

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Intro : Certains matins elle révise son emploi du temps Imagine ce qu’elle doit faire et se dit... et puis non  (Elle paresse) Au ralenti elle glisse de la cafetière à la fenêtre Elle aimerait entendre un disque mais il faudrait le mettre  Et rien ne presse  Mademoiselle paresse à Paris  Elle traîne elle pérégrine  Son altesse caresse aujourd’hui  L’idée d’aller à la piscine Elle descend dans la rue il est 16h elle marche lentement S’assoit sur un banc pour étudier le chemin le plus long  (Le transport le plus lent) Le métro pourquoi pas mais y’a pas de grève en ce moment Quant au bus il est trop tôt pour être bloqué dans les bouchons  Alors à quoi bon  Mademoiselle paresse à Paris  Elle traîne elle pérégrine  Son altesse caresse aujourd’hui  L’idée d’aller à la piscine  Le transport qu’elle préfère c’est la balançoire  On bouge d’avant en arrière en prenant du retard  Elle rallonge par le square      C’est la fermeture quant elle arrive au guichet  Elle s’en veut de rater de si peu à quelques minutes près  (Un peu plus elle rentrait)      Faut pas compter sur la chance alors demain elle jure  D’évaluer mieux les distances pour être bien sûr  D’arriver en retard  Sans rien devoir au hasard  Mademoiselle paresse à Paris  Elle traîne elle pérégrine  Son altesse caresse aujourd’hui  L’idée d’aller à la piscine  À la piscine...

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empty heart empty heart Gm, Cm, F, Bb, D7
empty heart empty heart Am, Dm, G, C, E, A7, Dm7, G7, E7, Cm7
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empty heart empty heart Am, G, Dm, E, Bm, A, Em, F#
empty heart empty heart C, Em/B, Am, F, G
empty heart empty heart E, C#m, A, A7, B
empty heart empty heart C, Em, C7, F, Fm, D7, G7, G, Am, Fm13, A7, Dm7/9, G13
empty heart empty heart G, Em, C, D, G7/D, Bb, Eb, G7
empty heart empty heart Cmaj7, Bm, Am, C, G/B, G, Em, A7/C#, Dm, D
La chanson évoque une jeune femme qui, un après-midi à Paris, se laisse aller à la paresse. Au lieu de s’affairer, elle préfère flâner et réfléchir à ses choix sans vraiment se décider. Elle se déplace lentement, passant de la cafetière à la fenêtre, tout en rêvant de petites escapades. Elle hésite sur le moyen de transport à prendre, finalement, elle ne fait que profiter du moment sans pression. Dans ce contexte urbain, la paresse devient une sorte d'art de vivre, un moment pour savourer la vie sans se mettre la pression du rythme effréné de la ville. Les petites choses comme s'asseoir sur un banc ou se balancer à la balançoire prennent tout leur sens dans cette quête de lenteur. On ressent à travers ses hésitations une certaine légèreté, presque joyeuse, où la baignade devient une douce idée plutôt qu'une obligation.