Majorette

Bénabar

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Intro :      Les gens sont venus juste pour nous voir Ça les rend contents d’entendre notre fanfare         On a des uniformes verts des casquettes  Moi pour faire mieux j’ai mis des épaulettes Mon tuba s’enroule en boa constrictor j’l’ai tellement briqué qu’on dirait de l ?or Son pavillon qui brille c’est mon auréole on se voit dedans ça déforme ça gondole  Je marche tout derrière avec les tambours les lèvres collées à mon embouchure                   Tonnent les basses résonnent les cymbales  tempêtent les trompettes fête municipale J’aime bien parader habillé comme tout le monde D’habitude on me moque alors j’aime bien qu’on me confonde avec Le fils du notaire le gérant de l’épicerie Moi j’ramasse les feuilles pour la mairie  Et les majorettes sautillent en cadence Menées de main de maître par la reine de la danse     Elle s’appelle Nadège elle est drôlement belle  d’ailleurs on est tous amoureux d’elle On dirait avec sa queue de cheval une sirène avec des jambes normales Sa mini-jupe rouge que j’aime vachement parce qu’on voit sa culotte tout l’temps    Petit pont arrière salto fléchissement    Un pas de côté le tout en souriant         Elle lance son bâton qu’elle rattrape à tous les coups  Et reprend sa marche en montant les genoux " T’es belle comme une fée comme Miss Picardie Une fille de la télé une Ferrari "         C’est c’qu’y avait dans la lettre que je lui ai envoyée  Elle sait pas que c’était moi j’ai pas osé signer  Parce qu’il y a un problème c’est un militaire Qu’a un bel uniforme un vrai un de l’armée de l’air  Il fait son service à la caserne d’à côté  A la fête foraine Nadège l’a embrassé Moi aussi j’aurais pu avoir l’même uniforme Pourquoi c’est toujours les mêmes qu’on réforme Parce que dans ma tête y’a un truc qui va pas La patrie et Nadège y veulent pas de moi Des fois j’fais des rêves j’ai mon uniforme vert Mais dans mon rêve c’est celui de l’armée de l’air  Je défile en tête sur les Champs-Elysées  Et Nadège elle est fière dans mon rêve on est mariés  Mais quand grand-mère me réveille     Je redeviens celui qui ramasse les feuilles           Le bon à rien qu’a pas toute sa tête  Et les enfants me moquent et me traitent Les enfants j’m’en fous d’ailleurs j’m’en fous d’tout Des jupes des majorettes et de c’qu’y a en dessous J’voudrais tous qu’ils crèvent avec leur fanfare Leurs vrais uniformes et leurs beaux militaires J’vais faire des fausses notes saccager la Madelon Pour que Nadège rate une fois son bâton    Leur gâcher la parade leur casser les oreilles  J’suis bon à rien la preuve j’ramasse les feuilles mortes      (x3)

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La chanson évoque l'histoire d'un jeune homme qui observe avec admiration sa fanfare et les majorettes, en particulier une fille nommée Nadège, qui suscite en lui des sentiments amoureux. Il se compare aux autres, des jeunes bien habillés et populaires, tandis que lui se sent en marge, ramassant les feuilles pour la mairie. Le protagoniste rêve souvent de faire partie de ce monde, imaginant même un futur glorieux avec Nadège, mais la réalité le ramène constamment à sa condition de "bon à rien". Un mélange d'admiration, de frustration et de désespoir se dessine au fil des vers, illustrant le décalage entre ses rêves et sa réalité quotidienne.