Les râteaux

Bénabar

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Intro :/ / / On a tous essuyés des refus, Ça tanne le cuir des séducteurs, Ça peut faire très mal : le sais-tu Que c'est vulnérable un dragueur ? C'est très salissant, l'amour propre, Surtout quand le lion prend la fuite, Coursé par une antilope Qui, d'un coup de patte, le décapite.    Y'a le râteau héroïque Qui se ramasse en public, Le râteau « point sur les I » : "T'es lourd maintenant, ça suffit !", Le râteau dit d'Alzheimer : C'est la mêm'fille que tout à l'heure, Le râteau de la Méduse, Pour le jeu de mots, je m'excuse, Y a le râteau bouleversant : Cette fille, tu l'aimais vraiment, Et le râteau superflu : Au fond, elle n'te plaisait plus, Le râteau qui coûte un g'nou Parce que ta bague, elle s'en fout, Si elle te gifle, chapeau !, C'est la c'rise sur le râteau. / / Au jeune loup qui renonce Le vieux explique avec sagesse : Pour vingt Anglaises qui te repoussent Y en a bien une qui dira "yes". En boit'de nuit, ça d'vient extrême Quand tu les reçois à la chaîne Tout le monde est bien témoin, T'es prêt à tout, t'es mort de faim "Et la honte, ça t'fait plus rien !" Y a le râteau qui se la pète Quand la fille est une vedette, Le râteau anti grosse tête Parce que c'est toi, la vedette, Le râteau du "coming-out" Qui est un râteau comm'les autres, Celui qu'on veut oublier Qui, souvent, est le premier, Le râteau du romantique Qui le rumine en musique, Le râteau des mecs pas bien Avec la femme des copains, Et le râteau de l'erreur Parce qu'en fait, c'était sa soeur Le râteau à répétition Quand elle dit non, c'est "non" ! Instrumental :                Doivent-elles devant leurs copines, De leur dédain au vitriol Nous arracher l'coeur d'la poitrine, Avant d'rouler dessus en bagnole ? Alors qu'un sourire bienveillant Dirait avec ménagement Qu'c'est pas la peine, qu'on perd not'temps, Qu'on est gentil, mais que "vas t'en", "Tu me lâches maint'nant !" Y a le râteau du mari "C'est ma femme, t'es gentil", Le râteau du hérisson Ça pique, mais c'est trop mignon, Le râteau de Georges Clooney S'il existait, ça s'saurait, Quand au dernier des râteaux, Rassure-toi, c'est pas d'sitôt, Le râteau du gentleman Il est poli avec les dames, Le râteau condescendant Non, mais ! Pour qui elle se prend ? Celui qu't'aurais pu éviter : Suffisait d'pas lui parler, Et le râteau qui t'inspire "T'en f'ras un'chanson au pire !" (N.B. A jouer exclusivement en "barrés" avec E7 :078750 )

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Cette chanson évoque les expériences souvent délicates et parfois cocasses de la séduction et des rejets amoureux. Elle décrit des situations où l'on essuie des refus inattendus, illustrant à quel point la quête d'amour peut s'avérer périlleuse. À travers des métaphores et des anecdotes humoristiques, elle met en lumière les diverses formes de rejet que l'on peut rencontrer, des plus légers aux plus douloureux. Le contexte se situe dans les déboires amoureux, où les râteaux deviennent une sorte de rite de passage pour ceux qui cherchent l'amour. Chaque rejet est une occasion d'apprendre, de grandir et de comprendre que la vulnérabilité fait partie intégrante de ce cheminement. Les récits des râteaux se succèdent, reflétant des émotions variées et des expériences de vie qui résonnent avec une vérité universelle.