Au mois d'août à Paris

Ben Mazué

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Au mois d'aout à paris,  quand la ville est déserte   au plus profond de l'été bleu-gris, il y a ceux qui restent. Quand tout le monde est parti, quand la ville est inerte, quand Paris tourne au ralenti, il y a ceux qui restent... (pause) Quand tout est retenu   On ne peut rien faire d'efficace au mois d'aout, je marche dans la rue. L'été s'excuse dans l'impasse, l'été s'excuse ouais    d'être si fort ce matin,          si pressant, si puissant parce que l'été, on n'en fait rien ici, du moins rien d'évident. Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                         Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                                   Pourtant au mois d'aout il existe des habitants solidaires qui le rest' de l'année s'évitent pour des raisons...  mystère. Alors on se rassemble, le peu d'âmes qui restent c'est au mois d'aout qu'on se demande : mais pourquoi çui-là j'le déteste ?     Mais sans sa femme et sans la mienne, sans nos habituelles sentinelles           sur un transat au soleil, on se raconte, on se révèle    Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                         Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                                   On n'se reverra sans doute pas,        la vie fera son office. Dès la rentrée on r'tournera vers nos quotidiens défensifs, mais on s'fera un sourire quand on se croisera ouais.             Comme pour se valider là où avant on s'évitait.                   L'été à Paris c'est bizarre,        c'est voyager sans bouger les gens qu'on croise au hasard resteront des histoires d'été. Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                         Les mois d'août à Paris   Fé fé féfé féfé fééé...                              Fé fé fé fé...                                   

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Cette chanson évoque les mois d'août à Paris, une période où la ville se vide de ses habitants, laissant derrière elle un silence inhabituel. Au milieu de cette ambiance calme et presque mélancolique, ceux qui restent se retrouvent et partagent des moments inattendus. Les personnages de la chanson réfléchissent sur leurs relations et leurs ressentiments habituels, découvrant des connexions humaines plus profondes loin des agitations quotidiennes. L'été à Paris est présenté comme un moment de lenteur, où l'on a le temps de se poser des questions, de se découvrir et de valoriser des échanges sincères qui échappent habituellement à la routine. C'est une invitation à la réflexion sur la solitude et la solidarité, tout en soulignant que ces instants sont souvent éphémères.