Vienne

Barbara

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Si je t'écris, ce soir, de Vienne / J'aimerais bien que tu comprenn's, Que j'ai choisi l'absence / Comme dernière chance, Notre ciel devenait si lourd, Si je t'écris, ce soir, de Vienne, Oh, que c'est beau l'automne à Vienne, C'est que, sans réfléchir / J'ai préféré partir, et je suis à Vienne sans toi, Je marche, je rêve dans Vienne, Sur trois temps de valse lointaine, Il semble que des ombres, Tournent et se confondent, Qu'ils étaient beaux les soirs de Vienne,    Ta lettre a du croiser la mienne / Non, je ne veux pas que tu viennes, Je suis seule et puis j'aime / Être libre, oh que j'aime, Cet exil à Vienne sans toi, Une vieille dame autrichienne, Comme il n'en existe qu'à Vienne, Me loge, et dans ma chambre, Tombent, de pourpre et d'ambre, De lourdes tentures de soie, C'est beau, à travers les persiennes, Je vois l'église Saint-Étienne, Et quand le soir se pose, C'est bleu, c'est gris, c'est mauve, Et la nuit par dessus les toits, Que c'est beau, Vienne, Que c'est beau, Vienne, Cela va faire une semaine, Déjà, que je vis seule à Vienne, C'est curieux, le hasard, J'ai croisé, l'autre soir, nos amis de Lountatchimo, Cela va faire une semaine, Ils étaient de passage à Vienne, Ils n'ont rien demandé, mais ils se sont étonnés, De me voir à Vienne sans toi, Moi, moi, je me promène, Je suis bien, je suis bien, Si bien, Je suis bien, si bien, Et puis de semaine en semaine, Voilà que je vis seule à Vienne, Tes lettres se font rares, Peut-être qu'autre part, Tu as trouvé l'oubli de moi, Je lis, j'écris, mais quand même, Qu'il est long, l'automne à Vienne, Dans ce lit à deux places, Où la nuit, je me glace, Tout à coup, j'ai le mal de toi, Que c'est long Vienne, Que c'est loin Vienne, Si je t'écris, ce soir, de Vienne, Tu sais c'est qu'il faut que tu viennes, J'étais partie, pardonne-moi, Notre ciel devenait si lourd, Mais toi, de Paris jusqu'à Vienne, Au bout d'une invisible chaîne, Tu me guettais, je pense, Jouant l'indifférence, Et tu m'as gardée, malgré moi, Il est minuit, ce soir à Vienne, Mon amour, il faut que tu viennes, Tu vois, je m'abandonne, Il est si beau, l'automne, Et je veux le vivre avec toi, Que c'est beau, Vienne, Avec toi, Vienne...

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La chanson évoque le sentiment d'absence et de solitude dans une magnifique ville. L’artiste décrit son expérience à Vienne, un lieu qui, bien qu’enchanteur, lui rappelle la personne qui lui manque. Elle parle de ses réflexions sur la liberté et le choix qu’elle a fait de s’éloigner, tout en ressentant une nostalgie croissante à mesure que le temps passe. Les images de l’automne, de la ville et des soirées sont pleines de beauté, mais la présence de l’autre lui manque profondément. Le contexte pourrait être celui d'une séparation amoureuse, où le départ était peut-être nécessaire pour préserver la paix, mais où la solitude et la mélancolie s'intensifient dans ce cadre idyllique. La narratrice tente de jongler entre l’attrait du paysage et le vide laissé par l’être aimé, amenant à une prise de conscience que même la plus belle des villes ne peut remplacer la présence de l'amour.