Le mal de vivre

Barbara

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Ca ne prévient pas; ça arrive Ca vient de loin Ca s’est traîné de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin au réveil C’est presque rien Mais c’est là ça vous ensommeille Aux creux des reins. Modulation passagère 1 ton au-dessus : en Le mal de vi- -vre Le mal de vi-i-i-vre Que l’on doit vi- -vre Vaille que vi-i-i-vre. Revenir au ton initial : en On peut mettre en bandoulière Ou comme un bijou à la main Comme une fleur en boutonnière Ou juste à la pointe du sein C’est pas forcément la misère C’est pas Valmy c’est pas Verdun Mais c’est les larmes aux paupières Au jour qui meurt au jour qui vient. Modulation passagère 1 ton au-dessus : en Le mal de vivre Le mal de vivre Que l’on doit vivre Vaille que vivre. Revenir au ton initial : en Qu’on soit de Rome ou d’Amérique Qu’on soit de Londres ou de Pékin Qu’on soit d’Egypte ou bien d’Afrique Ou de la porte Saint Martin On fait tous la même prière On fait tous le même chemin Qu’il est long quand on doit le faire Avec son mal au creux des reins Ils ont beau vouloir nous comprendre Ceux qui nous viennent les mains nues Nous ne voulons plus les entendre On ne peut pas on n’en peut plus Et tout seuls dans le silence D’une nuit qui n’en finit plus Voilà que soudain on y pense A ceux qui n’en sont pas revenus. Modulation passagère 1 ton au-dessus : en Du mal de vivre Leur mal de vivre Qu’ils devaient vivre Vaille que vivre. Revenir au ton initial : en Et sans prévenir ça arrive Ca vient de loin Ca s’est promené de rive en rive Le rire en coin Et puis un matin au réveil C’est presque rien Mais c’est là ça vous émerveille Au creux des reins Modulation passagère 1 ton au-dessus : en La joie de vivre La joie de vivre Oh viens la vivre Ta joie de vivre...la la

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La chanson évoque une forme de souffrance intérieure qui s'immisce progressivement dans notre vie, souvent sans prévenir. Elle décrit cette douleur comme quelque chose qui peut être léger et presque imperceptible au début, mais qui s’installe finalement profondément, illustrant ainsi la complexité de l'existence humaine. Les paroles suggèrent que ce mal n’est pas toujours synonyme de désespoir, mais qu'il fait partie intégrante de notre parcours, soulignant l'universalité de cette expérience, quel que soit notre lieu d'origine. Les images de la vie quotidienne, ainsi que les références à des lieux variés, créent un sentiment de communauté face à cette lutte. Au travers de cette lutte, il y a aussi une recherche de sens et une délicatesse pour apprécier les moments de joie qui peuvent se présenter, même dans les périodes sombres. On comprend ainsi que, malgré les défis, il est essentiel de continuer à vivre et à embrasser les instants de bonheur.

Le Chansonnier