La louve

Barbara

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Aux matins frêles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets grèges, Aux soleils, frissons de l'hiver, Je suis la louve solitaire. (x2)   J'allais sur mes terrains de guerre, Cachée, chassant sur mes chemins.   Soudain, sur un socle de pierre, Il m'est apparu un grand chien   Et moi la louve, moi la reine, Et moi la faim, et moi l'instinct J'ai posé ma tête de fauve   Dans la fourrure du grand chien Et le chien, au midi frileux, A suivi ma piste et ma chasse Et j'ai cru voir dedans ses yeux Le reflet d'un éclair qui passe. (x2)   Il faut croire qu'il était chien fou Quand il me suivit sur la neige. N'étant que chien, il se crut loup Et prit sa patte dans mon piège.   Mais moi la louve, moi la reine Et moi la faim, et moi l'instinct, J'ai ouvert le piège de fer Et mordu sa cuisse de chien Mais au nid, au doux crépuscule Entre chien et loup, au palais,   Couchés sur notre lit d'épines, Moi, la louve, j'ai léché ses plaies. Aux matins frêles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets grèges, Aux soleils, frissons de l'hiver, Je reste la louve solitaire, Solitaire, solitaire, solitaire...

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La chanson dépeint une figure solitaire, une louve qui évolue dans un paysage hivernal, reflet d'une quête intérieure. Elle évoque un cheminement à travers les rigueurs de la nature, aux matinées froides et aux lacs gelés, où la créature est à la fois puissante et vulnérable. Dans sa chasse, elle croise un grand chien, qui, séduit par son instinct de prédateur, s'engage sur son chemin. Le récit devient alors une métaphore des relations entre les âmes, où la louve, tout en restant une chasseresse, développe un lien avec le chien. Ensemble, ils partagent un moment d'intimité, symbolisant un mélange de force et de tendresse. Cette dynamique entre solitude et connexion est centrale et met en lumière la dualité de l’existence sauvage face au besoin de compagnie.