Ça fly away

Archimède

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|    |    |    |    | |    |    |    |  Ces derniers temps pléthore de Poppies se drapent dans l'indie Bafouillent une bouillie d'anglais C'est pas leur langue, mais tant pis, tant qu'à dire des conneries Autant qu'elles visent à l'universel Ils argumentent "export" comme si l'Angleterre avait besoin d'eux   Ils ont l'audace de croire que face aux Britons, ils pourraient faire mieux Et ça fly away comme un niais Et ça want to go like a blaireau Et le pire, c'est qu'nous ça nous plaît Vu qu'on a l'niveau d'anglais d'un 5ème techno Et ça want to die dans la paille Et ça time o'clock, ça la joue folk Et le pire, c'est qu'nous ça nous branche Vu qu'on parle outre-Manche Un peu comme des manchots Et si demain je changeais d'avis, j'me mettais moi aussi A chanter "One again" Est-c'que soudain la hype et la nuit et les Anglofolies Salueraient mes rengaines Les grenouilles anglophones se produisent à Brighton devant trois nez d'boeufs   Et de r'tour en Dordogne, affirment aux autochtones : "C'était fabuleux" Et ça fly away comme un niais Et ça want to go like a blaireau Et le pire, c'est qu'nous ça nous plaît Vu qu'on a l'niveau d'anglais d'un 5ème techno Et ça want to die dans la paille Et ça time o'clock, ça la joue folk Et le pire, c'est qu'nous ça nous branche Vu qu'on parle outre-Manche Un peu comme des manchots |    |    |    |    | |    |    |    |  Ils mentent comme ils Shakespeare Quand ils disent n'avoir grandi qu'en écoutant Bowie Ils mentent comme ils Shakespeare Se la jouent : "J'ai lu Beckett" et désavouent Johnny Mais parlent comme des biquettes, la langue de la BBC Et ça fly away comme un niais Et ça want to go like a blaireau Et le pire, c'est qu'nous ça nous plaît Vu qu'on a l'niveau d'anglais d'un 5ème techno Et ça want to die dans la paille Et ça time o'clock, ça la joue folk Et le pire, c'est qu'nous ça nous botte Vu qu'on aime bien Sherlock Mais traduit en français |    |    |    |    | |    |    |   |    | |    |    |    |    | |    |    |   |    | |    |    |    |                  | |    |    |   |  | |    |

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empty heart empty heart B, C#, G, F#, E, A, G#m
empty heart empty heart F, C, G, Am
empty heart empty heart Em, D, A, C, B7, Am
empty heart empty heart A, D, E, F, G, F#m, C#m
empty heart empty heart G, Em7, Bm, B2, C, A, D, D4, C/G
empty heart empty heart F#, G#m, A#m, B, E, C#, G, E7, D, C
empty heart empty heart Cm, Ab, Bb, Eb, F
La chanson évoque avec humour et ironie le phénomène des artistes français qui tentent de percer en chantant en anglais, souvent avec un niveau de langue qui laisse à désirer. Les paroles jouent sur le décalage entre leur prétention à faire mieux que les Britanniques et la réalité de leur maîtrise de l’anglais, qui est plutôt rustique, rappelant celle d’un élève de cinquième. Cela soulève des questions sur l'identité musicale et la manière dont la culture anglo-saxonne influence la scène indie française. Dans ce contexte, l'artiste met en lumière à quel point beaucoup se laissent emporter par la "hype" et aspirent à un succès à l'étranger, même si leur approche est parfois maladroite. En abordant ces thèmes avec un ton léger et auto-dérisoire, la chanson nous fait réfléchir sur les aspirations artistiques et les travers de l'industrie musicale.