La loi de 1920

Antoine

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Elle habite avec ses 9 enfants De biais ce n'est pas même un appartement Le mari on ne le voit pas souvent   Et pourtant On leur a appris à fonder une famille Faire autrement leur serait difficile Au mariage c'était le seul but dans la vie Et pourtant Chaque année un autre enfant naissait        Comment auraient-ils pu l'éviter         Il y a 365 nuits dans une année        Et pourtant      L'aîné aura peut-être quelque instruction   Pour les autres il n'en est pas question   Manger ça ne leur arrive pas souvent   Et pourtant Il y a longtemps que leur taudis est classé   Assise folle elle s'est mise à penser   Elle n'en peut plus, ça ne peut plus durer Et pourtant Dans un coin il y a un fourneau        L'évier est mort, on leur a coupé l'eau        Elle s'approche du feu la folie sur la peau       Et pourtant       Il suffit de tourner un robinet Ça me tremble, les enfants dorment à coté Ils ne se sont plus jamais réveillés   Et pourtant On aurait dû penser pourtant       On aurait pu penser pourtant       Penser à revoir enfin       la loi de 1920 

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La chanson évoque la vie difficile d'une femme qui élève seule ses neuf enfants dans des conditions précaires. Elle décrit un quotidien marqué par la lutte pour la survie, où l'amour et l'engagement familial se heurtent à la réalité d'un manque de ressources et d'éducation. L’absence du mari accentue le poids de la responsabilité sur ses épaules, tandis que les enfants grandissent dans un environnement où la pauvreté et la désespérance prédominent, illustrant ainsi le cycle infernal de la misère. Le contexte fait référence à la loi de 1920, qui est un point sensible en matière de droits et de statut de la famille à cette époque, tout en soulignant la nécessité de repenser les structures qui régissent la vie familiale et sociale, afin de ne pas condamner des générations à vivre dans la précarité sans espoir d'un avenir meilleur.