Le temps des coupes à blanc

Antoine Corriveau

Transposer:

|| | | ||||  (x2) Je suis une montagne érodée Embrassée par la mer Sur chacun de mes flancs Je disparais tranquillement J'ai vu des montagnes pleurer Pour faire monter la mer Plus rapidement Et se laisser noyer Même les deux arbres qui avaient poussé côte à côte se sont perdus    Quand est venu le temps des coupes à blanc ||| Quel est ce vent qui est passé  rapidement?          Saccager le versant connu De l'île que je suis devenu Et si j'ai laissé bâtir Quelque chose de temporaire C'est que c'est là où je sais Je serai rongé par la mer Même les deux arbres qui avaient poussé côte à côte se sont perdus    Quand est venu le temps des coupes à blanc || | |  | |||  (x2) J'ai attendu et attendu Qu'on ne me reconnaisse plus Une fois rendu, une fois rendu J'ai regardé mourir la vue La la, la-la-la La la, la-la-la La la, la-la-la La la, la-la La la, la-la-la La la, la-la-la La la, la-la-la La la la | Même les deux arbres qui avaient poussé côte à côte se sont perdus    Quand est venu le temps des coupes à blanc ||||  (x4) |||| ||||  (x2)

Du même artiste :

empty heart empty heart Cm, G, G5
Cette chanson évoque la fragilité de la nature et le changement inexorable qu’elle subit. L’artiste se compare à une montagne érodée, subissant les assauts de la mer qui l'entoure et la ronge. Il décrit le processus de destruction, aussi bien physique que symbolique, où même des liens forts, comme ceux de deux arbres poussant côte à côte, finissent par se perdre. L'image du temps des coupes à blanc symbolise un effondrement, une perte d'identité et une transformation inévitable. Le contexte de cette poésie musicale semble tourner autour de la déforestation et des conséquences de l’action humaine sur l’environnement, mais aussi touché par une introspection sur le temps qui passe et les souvenirs qui s’effacent. La mélancolie transpire à travers les paroles, entre la beauté des paysages et leur destruction progressive.