Quand Vietnam s'appelait Indochine

Anne Vanderlove

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(Tonalité véritable : B) Intro :/ / Quand Vietnam s'appelait Indochine, écoutez-moi ! Il y avait déjà la guerre, écoutez-moi ! Et des enfants, le cul par terre Tout nus, en larmes, dans la poussière Pleuraient sur toutes les photos Dans les journaux Pleuraient sur toutes les photos Dans les journaux            Y a-t-il vingt, trente ou cent ans ? Écoutez-moi ! Peut-être aussi bien dix mille ans. Écoutez-moi ! Il y a toujours eu la guerre Et des enfants dans la poussière On n'a pas écrit leurs sanglots Dans les journaux On n'a pas écrit leurs sanglots Dans les journaux J'ai entendu une maman, écoutez-moi ! Chanter en berçant son petit, écoutez-moi ! "Il y a toujours eu la guerre Ton héritage est une terre D'ossements et de trous pleins d'eau Voilà ton lot Des ossements, des trous pleins d'eau Voilà ton lot" Elle chantait au bord d'une route, écoutez-moi ! Hanoï, Saïgon, la déroute, écoutez-moi Son enfant mort serré contre elle Des avions déchirent le ciel "Le soleil se couche, il fait beau" Dit la radio "Le soleil se couche, il fait beau" Dit la radio La radio dit chaque matin :"Écoutez-moi ! Je pense pour vous, tout va bien. Écoutez-moi ! » Pendant ce temps-là, c'est l'enfer Pour le pétrole, l'or, les frontières Des pointillés sur un tableau Des numéros Des pointillés sur un tableau Des numéros Du nord au sud et d'est en ouest, écoutez-moi ! La mort, l'absurde font la loi. Écoutez-moi ! Si l'on posait les armes à terre Si tous les hommes étaient frères Les enfants de toutes les couleurs Feraient comme un bouquet de fleurs Jaunes et blancs, rouges et noirs Les enfants de toutes les couleurs Feraient comme un bouquet de fleurs Et ça s'appellerait... l'espoir           

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empty heart empty heart Em, C, Bm, B7, G, D7, D
empty heart empty heart G, C, D, Em, A
empty heart empty heart Am7, D, G, C, Em, D7, Bm, Am, C/G, F, E, E7
Cette chanson évoque la douleur persistante de la guerre, en mettant en lumière le sort des enfants victimes de ce fléau, particulièrement au Vietnam, autrefois connu sous le nom d'Indochine. Elle désigne le caractère perpétuel des conflits, en notant que, peu importe l'époque, la souffrance et les larmes des plus vulnérables demeurent invisibles dans les médias. Par un contraste poignant, elle montre une maman chantant pour apaiser son enfant, tout en faisant face à la tragédie de la guerre qui les entoure. Le contexte est celui d'un pays marqué par des conflits historiques, où la paix semble toujours hors de portée. La chanson critique l'illusion d'un monde où tout va bien, alors que derrière cette façade, se cache l'horreur de la violence. Elle appelle à une prise de conscience collective et à un rêve d'unité, où les enfants de toutes origines pourraient vivre ensemble, symbolisés par un bouquet de fleurs. C'est un cri d'espoir en faveur de la paix et de la fraternité.