Dites-moi

Anne Vanderlove

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Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à rire Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Et puis du coeur aux yeux, tant de choses à dire Quand vous aviez couleurs du Grand Meaulnes et du vent Mais de sables en dunes, et d'automnes en pluies Grand Meaulnes s'est enfui Et votre adolescence frêle l'a suivi Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à vivre Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Quand on vous a montré les grands mots dans les livres Qui renversent les murs, vieillissent les enfants Mais les enfants sont morts et les fusils rouillés, Les chemins délaissés Et déjà sur la pierre L'herbe s'est fermée Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur à rire Dites-moi, vous l'aviez pourtant le coeur aux dents Et puis du coeur aux yeux, tant de choses à dire Que vous auriez bien pu faire un peu mieux vraiment, Dites-moi, qu'avez-vous fait de tant de saisons ? Vos jardins, sans façon Vous déchirent le coeur A grands coups de chardon.

Du même artiste :

empty heart empty heart G, C, D, Em, A
empty heart empty heart D, Dm, A, E, C#, F#m, Bm, E7
empty heart empty heart Am7, D, G, C, Em, D7, Bm, Am, C/G, F, E, E7
La chanson évoque un sentiment de nostalgie face aux illusions perdues de l'adolescence et aux promesses de la jeunesse. À travers des questions qui interpellent, l'auteur se demande comment tant de rêves et de joies se sont perdus au fil du temps. Il souligne le contraste entre l'espoir d'hier, symbolisé par le rire et l'émerveillement, et la désillusion d'aujourd'hui, où les souvenirs sont empreints de tristesse et de regrets. Dans un contexte plus vaste, cette œuvre peut être perçue comme un reflet des bouleversements de la vie, des désillusions engendrées par le passage du temps et les réalités parfois dures qui s'installent. L'écho des saisons qui passent souligne la fragilité de notre existence et les choix que nous faisons, nous invitant à réfléchir sur ce que nous avons laissé derrière nous.