Mariette Et Francois

Anne Sylvestre

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Capo 1 [Verse 1] Après que soit passée la fête Après dix années révolues François a dit à Mariette : «Je crois que tu ne m’aimes plus ! Je n’entends plus sonner ton rire ! Tu ne m’attends plus comme avant... Tu n’as plus grand chose à me dire ! Tu lis chaque soir trop longtemps..» [Chorus] Sûr que ce n’est pas la fête Mariette Mariette Sûr que ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? [Verse 2] «Depuis longtemps» dit Mariette Longtemps tu ne m’as regardée ! Dix ans après notre cueillette Tu t’endors de l’autre côté ! Fatiguée par les escarmouches J’ai préféré ne plus lutter... Et si je n’ouvre pas la bouche C’est pour te laisser ta fierté ! [Chorus] Sûr que ce n’est pas la fête Mariette Mariette Sûr que ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? [Verse 3] Mais je t’ai donné Mariette Toute la force de mes bras ! J’ai travaillé comme une bête Mariette c’était pour toi ! Le François que je me rappelle N’était pas ce tâcheron-là  ! II avait des mains d’hirondelle II savait me parler tout bas... Sûr que ce n’est pas la fête [Chorus] Sûr que ce n’est pas la fête Mariette Mariette Sûr que ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? [Verse 4] Mariette dans ma mémoire Avait des reveils lumineux ! Son rire au soleil venait boire Le vent dansait dans ses cheveux ! Jour après jour la vie nous use Nous pousse chacun d’un côté ! François déjà ça ne m’amuse Plus beaucoup de me réveiller... [Chorus] Sûr que ce n’est pas la fête Mariette Mariette Sûr que ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? [Verse 5] II vient tant de gens par la porte Se réchauffer à votre feu ! C’est pas que la flamme soit morte C’est qu’ils en ont laissé bien peu... II vient tant de gens qui vous blessent Et qui vous mangent votre temps ! Que s’effiloche la tendresse Que s’indiffèrent les amants.. [Chorus] Sûr que ce n’est pas la fête Mariette Mariette Sûr que ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? [Verse 6] Regarde-moi ! J’ai les yeux tendres ! Je m’appelle Mariette et toi ? Moi je n’en pouvais plus d’attendre ! Je m’appelle toujours François ! Nous fermerons un peu la porte Nous mettrons du bois sur le feu Et si la flamme n’est pas morte Fera bien assez chaud pour deux ! [Chorus] Même si ce n’est pas la fête Mariette Mariette Même si ce n’est pas la fête La vie avec moi... Crois-tu donc qu’il soit facile ? Ne fais pas l’imbécile ! Crois-tu donc qu’il soit facile François D’avoir Mariette chez soi ? D’être Mariette et François

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La chanson évoque l'évolution d'une relation amoureuse à travers le prisme du temps. Deux personnages, Mariette et François, prennent conscience de l'éloignement émotionnel qui les sépare après des années ensemble. François s'interroge sur l'amour de Mariette, réalisant qu'elle ne lui manifeste plus la même affection qu'auparavant. De son côté, Mariette lui fait part de son désarroi, soulignant qu'il ne la regarde plus comme avant et qu'elle a fini par se résigner face à cette distance. Cette dynamique met en lumière la difficulté de maintenir la passion dans une relation sur le long terme, ainsi que les blessures que le quotidien peut infliger. Malgré leurs querelles et leur fatigue, il reste une lueur d'espoir, une volonté de raviver la flamme de leur amour, illustrant ainsi que même dans le déclin des sentiments, il y a encore une possibilité de réconciliation et de renouveau.