L'autre rive (Yamaska)

Andréanne A. Malette

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Intro : (3x) Sur une horloge la trotteuse ne trotte plus Épuisée d'avoir trop couru Le temps semble plus long À force de tourner en rond Et on se presse de vivre, on oublie de rire Comme des petits gars pieds dans la Yamaska Un quai pour un voilier Et puis les yeux fermés Ils étaient seuls à voir l'autre rive Quand la vraie vie entame une lutte sans super héros Corps et âmes contre chaos Et qu'on semble seul au monde dans nos envies sombres On se rattache à ces mots Tous les je t'aime qu'on s'est dit Ou les tapes dans le dos Les fois où les larmes succombent Et on se serre les coudes pour ne pas se découdre Comme ceux qui se pressent de vivre et qui oublient de rire Comme les petits gars pieds dans la Yamaska Et chacun sur son quai les poings fermés L'humanité part à la dérive Ensemble on pourrait reconstruire le pont Sur lequel on voyait l'horizon Mais qu'on a regardé s'effondrer Sous le poids de l'orgeuil et de la fierté De se tenir debout sans tenir la main Et sans non plus l'attendre Mais  qu'attendons-nous de demain (2x) Si on se presse de vivre et qu'on oublie de rire Comme des petits gars pieds dans la Yamaska Un quai pour un voilier et puis la tête baissée Eux font sans craindre qu'ils ne chavirent Un quai pour un voilier et puis les yeux fermés Ils arrivent à voir l'autre rive

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empty heart empty heart G/B, A7, C, G, A, c, Em, D, Am, G/F, D/F
empty heart empty heart

Fou

F, C, G, Am, Dm
Cette chanson évoque la lutte quotidienne que nous menons face aux défis de la vie, souvent sans soutiens ni héros. Elle souligne qu’en cherchant à avancer, nous perdons parfois de vue l'importance de vivre des moments simples et de rire. Il est question des liens humains, des souvenirs précieux que nous partageons, de l’entraide et de la vulnérabilité qui peuvent surgir dans nos vies. Le texte insiste sur l'idée que, malgré l'isolement et les lourdeurs du quotidien, il est possible de reconstruire des ponts avec les autres, d'ouvrir son cœur pour mieux voir l'horizon. Dans un monde où chacun s’accroche à son quai, il est essentiel de ne pas laisser nos fiertés nous séparer, mais plutôt de tendre la main pour ne pas dériver ensemble.