Le carnet

Alexandre Poulin

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En ouvrant la porte, ya dit s'pas ben grand pour un  4 1/2 Mais j'ai une TV 27 pouces pis les bon disques, ben je les ai tous Y'avait cru en l'amour, lui tous se qui l'intéressait C'était une nouvelle fille tous les deux jours pis les notés dans son carnet Il lui a fait visiter, son appartement gentiment En pensant ben, de finir par la chambre évidemment Mais en traversant le couloir, qui mène direct dans le salon Elle ignore son dortoir et puis elle s'assit dans le futon Là notre petit héro, yé un peu dérouté Y s'enfarge dans ces mots en pensant à un plan B Y dit : « Moi si j'étais toi, je m'assiérais certainement pas là Ouais cette après-midi, ya eu un gros dégât, Ben oui C'est le chien de ma cousine qui s'appelle Tapioca, mais je veux dire C'pas ma cousine, mais son chien qui s'appelle comme ça ANIWAY » Là ce que je te propose dans c'te cas-là, c'est prendre une petite marche par ici Tiens j'chu galant, j't'offre même mon bras on va s'installer dans mon lit Attend un peu mon ti-casse, peut-être ben qu'on va baiser, qu'à y dit Mais avant ça prend sa relaxe, va falloir travailler Je ne suis pas genre de fille facile qui se laisserait rouler comme ça Pour m'avoir le premier soir, t'a besoin de me jaser ça Faque il y a conté la fois où quand il était petit, Y'étais resté pris la langue sur un poteau d'hydro Pis que ces amis, étaient partis cherché l'appareil-photo Pis la fois où sa première blonde, l'avait laissé devant tout le monde, Pis pire la fois où a Oujda, sa mère était revenu de l'au-delà y dire J't'aime encore mon gars, parce que quand j'avais treize ans, L'cancer y a volé sa maman pis là yé venue les yeux plein d'eau Pis le coeur tout ce qu'il a de plus gros Pis une fois ben partit y s'est arrêté juste au milieu de la nuit Faque là a y a souris, pis a y a dit : « té ben correct, pis en plus té gentil Pour ce que tu veux, Ok, chu prête » Faque s'y est approché pis l'as embrassé doucement En mettant la main dans sa brassière évidemment Après le marathon des soupirs, y s'est mis à ronfler comme un bûcheron, Pis elle dans le temps de le dire, à c'est éclipsé dans le salon Le lendemain matin, quand y s'est réveillé,             Il se sentait tellement bien c't'ais clair en dedans il avait changé La fille était parti avec ses souvenirs les plus cher, Pis tous ce qu'elle lui avait laissé c'était la folle envie de la revoir Il s'est levé en sifflant sachant où il sortirait ce soir Le bar du mouton blanc, il serait loup vêtu de noir Il s'est mis à chanter, son coeur battait comme un tambour Le vent avait tourné il venait de découvrir l'amour, Mais en rentrant dans le salon s'est là que son coeur a éclater L'amour était parti pour de bon, avec son carnet pis sa TV

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La chanson raconte l’histoire d’un jeune homme qui essaie de séduire une fille chez lui, dans son petit appartement. Il se plonge dans des histoires personnelles pour la rallier à lui, comme des souvenirs d’enfance et des moments difficiles, tout en prenant soin de se montrer galant. Toutefois, malgré son charme, il réalise avec tristesse qu’au matin, elle s'est déjà éclipsée, emportant avec elle le souvenir d'un moment partagé qui aurait pu être le début de quelque chose de spécial. La mélodie évoque ainsi les espoirs et les déceptions de l'amour d’un soir. L’univers décrit reflète une recherche de connexion, souvent teintée d'humour, où la désillusion vient rapidement après une illusion d'intimité. On comprend à travers cette histoire que derrière les apparences et les efforts de séduction, la réalité des relations peut être éphémère et même cruelle.