C'est comment là-haut ?
Aldebert
Si je me réfère à ce qu’on m’avait dit Certains vont en enfer et d’autres au paradis Y’a-t-il un vieux barbu couronné de lumière Qui nous attend aux portes et puis qui nous explique ? Comment c’est arrivé le big bang et la terre Les étoiles l’amour et la musique ? Si je me réfère à ce que j’avais lu Notre âme se détache s’élève dans les nues J’ai l’icone d’Epinal du grand créateur Entouré de marmots jouffus moitié pigeon Une côte d’Opale perchée dans les hauteurs Où des âmes en attente sillonnent l’horizon Où des âmes en attente sillonnent l’horizon C’est comment là-haut ? Est-ce qu’on est attendu ? C’est comment là-haut ? Une chambre avec vue ? On a tout entendu On a tout entendu Quelle confession choisir pour le mot de la fin Une fois revêtu du manteau de sapin Et sur quel grand traité doit-on se reposer La bible le coran la torah qui saura ? En qui d’autre que moi serais-je réincarné En Clotilde en Laurent ou en chat angora ? A quelle transcendance à quelles vies successives ? Aurtons-nous la chance à l’heure décisive De goûter au bonheur d’endosser les costumes D’autres destinées sur des générations ? Dans une vie antérieure ou dans une vie posthume Serai-je majorette ou bien dresseur de lion ? Majorette ou bien dresseur de lion ? Refrain Si je me réfère à ce qu’on m’avait dit Je suis né poussière et finirai ainsi AU moment odieux de songer à l’épitaphe Entre tout ce qu’on a pu lire dans lire dans les livres Le plus facheux le moins cocasse Serait de mourir d’un manque de savoir vivre Mourir d’un manque de savoir vivre.