La marie-Carole

Albert Babin

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

  Les vagues s'allument, grognent une haleine salée   Un bateau quitte le quai, contre vents et marées Même si l'île d'entrée domine, au-dessus des mâts Le vent lui, soufflait de tous les côtés à la fois Les buttes rondes maquillées d'un vert irlandais N'ont pas pu te guider, le brouillard les inondait Entre l'île du Sable et les îles de la Madeleine Toi, Marie Carole, tu as gardé tes capitaines Tu as levé l'ancre sans même nous dire adieu En emportant ton métier fastidieux Capitaine ouvragé de blanc    et ligné d'or Toi, tu nous as laissé un arc-en-ciel à tribord En décembre soixante-quatre, tu fais ton nid au fond des eaux Mais tu es dans le coeur de chaque Madelinot On peut voir ta voile qui brille dans la voie lactée Un doux souvenir que nous n' pourrons oublier Tu as levé l'ancre sans même nous dire adieu En emportant ton métier fastidieux Capitaine ouvragé de blanc    et ligné d'or Toi, tu nous as laissé un arc-en-ciel à tribord (2x)

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Cette chanson évoque le départ d'un bateau, symbolisant la séparation et la nostalgie. On ressent la force des éléments, avec des vagues tumultueuses et un vent capricieux qui compliquent la navigation. L'île d'entrée et les paysages irlandais, bien que présents, sont engloutis par le brouillard, renforçant l'idée d'une confusion et d'une perte. Malgré cela, Marie Carole, le personnage central, parvient à faire avancer son navire, emportant avec elle des souvenirs et un sentiment d'appartenance qui perdurent au-delà de son départ. Les métaphores de l'arc-en-ciel et de la voile scintillante évoquent un héritage lumineux, toujours présent dans le cœur des habitants des îles de la Madeleine. Le contexte de cette chanson peut être compris comme un hommage aux marins et à la vie maritime, mais également comme une réflexion sur la mémoire et les liens qui nous unissent à ceux qui sont partis.