Ultra moderne solitude

Alain Souchon

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Ca s’passe boul’vard Haussman à cinq heures  Elle sent venir une larme de son coeur  D’un revers de la main elle efface  Des fois on sait pas bien c’qui s’passe  Pourquoi ces rivières    Soudain sur les joues qui coulent  Dans la fourmilière           C’est l’Ultra Moderne    Solitude          Ca s’passe à Manhattan dans un coeur  Il sent monter une vague des profondeurs  Pourtant j’ai des amis sans bye-bye  Du soleil un amour du travail            Ca s’passe partout dans l’monde chaque seconde  Des visages tout d’un coup s’inondent  Un revers de la main efface  Des fois on sait pas bien c’qui s’passe    On a les panoplies les hangars  Les tempos les harmonies les guitares  On danse des étés entiers au soleil  Mais la musique est mouillée pareil   

Du même artiste :

empty heart empty heart G, C, Am, B7, Em, D, E7, E
empty heart empty heart D, A, E, C, G, B, Dbm, B7
empty heart empty heart Cm, D, Gm, G, G/B, Fm, D7, Eb, Cm/G, G7
empty heart empty heart Bb, Bb/A, Gm, /G, /A, Cm, G, Bm, F, D, D/C, /F
empty heart empty heart Bm, A, Em, G, D, E, F#7
empty heart empty heart Am, Dm, E, A7, F, Ebm, A, G#, D, G
La chanson évoque la mélancolie et la solitude modernes, ressenties dans des endroits emblématiques comme le boulevard Haussmann ou Manhattan. Au fil des mots, on ressent des émotions profondes, où des larmes apparaissent sans raison apparente, alors que malgré un entourage amical et des moments joyeux, une vague de tristesse peut submerger le cœur. Cela témoigne d'une contradiction entre les plaisirs de la vie et le sentiment d'isolement qui peut surgir à tout moment. Dans ce monde connecté, les visages semblent parfois se noyer sous les luttes intérieures, tandis que les gestes du quotidien, comme essuyer une larme, évoquent une fragilité qu'on n'ose pas toujours montrer. Même au milieu de festivités et de musique, une mélancolie persiste, nous rappelant que le bonheur n'est pas toujours à la portée de main.