S'asseoir par terre

Alain Souchon

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Tu verras bien qu'un beau matin fatigué J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à coté eh eh Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi Assis par terr'comm'ça Le temps d'un gin et d'un film à la télé On se r'trouve à vingt-huit ballets Avec dans le cour plus rien pour s'émouvoir Alors pourquoi pas s'asseoir Tu verras bien qu'un beau matin fatigué J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à coté eh eh Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi Assis par terr'comm'ça D'puis l'temps qu'on est sur pilote automatique Qu'on n'fait pas nos paroles et pas not'musique On a l'vertig'sur nos grand'jamb'de bazar Alors pourquoi pas s'asseoir Tu verras bien qu'un beau matin fatigué J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à coté eh eh Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi Assis par terr'comm'ça J'appuie sur la gachette accélérateur Y'a qu'des ennemis dans mon rétroviseur Au-dessus d'cent-quatre-vingts je perds la mémoire Alors pourquoi pas s'asseoir Tu verras bien qu'un beau matin fatigué J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à coté eh eh Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi Assis par terr'comm'ça La nuit je dors debout dans un RER Dans mon téléphone tu sais j'entends la mer Y'a pas 1'soleil dans ma télé blanche et noire Alors pourquoi pas s'asseoir Tu verras bien qu'un beau matin fatigué J'irai m'asseoir sur le trottoir d'à coté eh eh Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi Assis par terr'comm'ça 

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empty heart empty heart Am, G, F, C, F6
empty heart empty heart G, D, D/F#, C
empty heart empty heart D, Bm, F#7, A7
empty heart empty heart Cm, Ab, Fm, Bb, Eb, D7, Gm, D
empty heart empty heart Bm, G7, A7, F7, G, D, A
empty heart empty heart F, Bbmaj7, Gm6, C, Dm, Bb, Eb, Gm/D
empty heart empty heart Gmaj7, Gm6, D, A7, G, G#, A, Gm, Bm, Bm7/A, F#m7, Bm7, E7, Dmaj7
empty heart empty heart Bm, G, A, F#
empty heart empty heart Bm7, E7, Em7, Bm6, B7/4, Dm7, Dm6, Gm7, Bbm6, Em6, Am7
La chanson évoque avec une mélancolie douce l'idée de se poser, de prendre le temps de souffler au milieu du tumulte quotidien. On y parle d'une forme de fatigue face à la vie, de cette envie de s'installer sur un trottoir pour observer le monde, comme un retour à l'essentiel. Les paroles soulignent la banalité de cette quête de repos, où l'on réalise qu'au fil des jours, on s'est perdu dans une routine désincarnée, ne prenant plus le temps d'apprécier les choses simples. Dans un cadre contemporain, cette réflexion se dessine dans un environnement urbain où l'agitation et la vitesse dominent, amenant à s'interroger sur le sens de notre vie rapide. Il s'agit d'un appel à contempler, à revenir à l'être plutôt qu'au faire, à se reconnecter avec soi-même et avec les autres, même s'il peut paraître étrange de vouloir juste "s'asseoir" un matin fatigué.