Les fleurs du bal

Alain Souchon

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Mesures à 2 temps (x4) Morne est son cœur        Et, sans raison,             Vers cinq heures        Il quitte la maison           Il démarre,      Part sans raison           Comme aspiré par           L'horizon           Peut-être l'amour !        Peu-être la vie,          La tombe du jour          Ou simplement l'ennui !           Partir dans la nuit,         Partir comme ça,             Cette envie         Tout l'monde l'a               Larmor-Baden                 Guingamp      Dehors, le noir de la plaine          Et puis le noir dedans            Il part, il part Comme s'il allait quelque part, Laissant là, dans la salle, Sur le sol, éparpillées les fleurs du bal             (Les fleurs du bal)            Dans l'axe est son moteur Il décolle Son accélérateur Le console Les guitares qui jouent fort Dans son cockpit Lui sont d'un réconfort Amniotique Il roule, il roule Comme les larmes qui coulent Laissant là, dans la salle, Sur le sol, éparpillées les fleurs du bal (Les fleurs du bal)            (x4) Partir dans la nuit,        Partir comme ça,            Cette envie        Tout l'monde l'a         Il roule, il roule Dans le vent et les étoiles Et là-bas, dans la salle, Sur le sol, éparpillées les fleurs du bal (Les fleurs du bal)             (Les fleurs du bal)             (Ad libitum)

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empty heart empty heart Bb, Bb/A, Gm, /G, /A, Cm, G, Bm, F, D, D/C, /F
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empty heart empty heart Am, E7, F, C, G, Dm
empty heart empty heart Cm, Ab, Fm, Bb, Eb, D7, Gm, D
empty heart empty heart Bm, D, Em, C, A, G
La chanson évoque le départ d'un homme dont le cœur est lourd, qui, sans véritable raison, s'éclipse au crépuscule. Il semble être en quête de quelque chose, que ce soit l'amour, la vie ou tout simplement une échappatoire à l'ennui qui l'habite. Alors qu'il s'éloigne, il laisse derrière lui des fleurs éparpillées sur le sol, symboles d'une fête abandonnée, d'un moment de joie qui s'est dissipé. Le contexte est celui d'une introspection sur la solitude et le désir d'évasion, mélangé à une certaine mélancolie. Ce départ, presque impulsif, souligne un besoin de liberté face à un quotidien pesant, où les larmes et les souvenirs se mêlent à une musique réconfortante. La nuit devient le refuge de ses pensées, tandis que le monde autour continue de tourner.