Et si en plus, y a personne

Alain Souchon

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Mesures à 4 temps : 2 temps | 2 temps Intro :   Abderhamane, Martin, David          Et si le ciel était vide       Tant de processions, tant de tête inclinée Tant de capuchons, tant de peur souhaitée Tant de démagogues, de Temples, de Synagogues Tant de mains pressées, de prière empressée Tant d'angélus,    Ding, qui résonne    Et si, en plus,    Ding, y'a personne       Abderhamane, Martin, David          Et si le ciel était vide       Il y a tant de torpeurs, de musiques antalgiques Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques Il y a tant de questions et tant de mystères Tant de compassions et tant de révolvers Tant d'angélus,    Ding, qui résonne    Et si, en plus,    Ding, y'a personne     Arour hachem,  Inch Allah Are Krishhna, Alléluia   Abderhamane, Martin, David          Et si le ciel était vide       Si toutes ces balles traçantes, toutes ces armes de poing Toutes ces femmes ignorantes, ces enfants orphelins Si ces vies qui chavirent, ces yeux mouillés Ce n'était que le plaisir de zigouiller Et l'angélus,    Ding, qui résonne    Et si, en plus,    Ding, y'a personne     Et l'angélus,    Ding, qui résonne    Et si, en plus,    Ding, y'a personne                      (Ad libitum)

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empty heart empty heart G, D, Em, Am, D7
empty heart empty heart Bm, G, Em, F#m, D, A
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empty heart empty heart Gm, F, D, Bb, Am, C, G
empty heart empty heart G, D7, E7, Am
Cette chanson évoque un ciel apparemment vide, suggérant un sentiment de désespoir face à la religiosité et la violence qui imprègnent la société. On y percevra une critique des rituels religieux et des promesses de rédemption, tout en se posant des questions sur le sens de l’existence et la présence de Dieu. Les paroles mettent en évidence la souffrance humaine, les injustices, et les paradoxes d'une foi souvent inexpressive face aux tragédies du monde. Dans un contexte où les tragédies, les violences et l'indifférence se côtoient, ces réflexions amènent à s’interroger sur le silence divin et le poids de nos croyances. Cette interrogation sur l’absence de réponse peut résonner profondément, prenant une dimension universelle et intemporelle.