Pleure pas

Alain Delorme

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Pleure pas, ta maman s'endort Pleure pas, il faut que tu sois fort Pleure pas, regarde bien le ciel Tu vois, Dieu est avec elle Elle a si souvent lutté oh, pourquoi la vie n'a pas gagné Serre moi, c'est un peu de son cœur Qui bat contre mon cœur Tu as si froid et j'ai si peur La solitude emplie les murs de la maison Et le jardin n'a plus les fleurs de la saison  Nous irons déposer à chaque anniversaire Des roses et du lilas sur sa chambre de pierre Mais toi pleure pas, tous ce qu'il me reste C'est toi, c'est fou comme tu as ces gestes Pleure pas, fait semblant d'oublier De dire que c'est pas vrai Qu'elle ne reviendra plus jamais La solitude emplie les murs de la maison Et le jardin n'a plus les fleurs de la saison  Nous irons déposer à chaque anniversaire Des roses et du lilas sur sa chambre de pierre Mais toi Pleure pas Serre moi, c'est un peu de son cœur Qui bat contre mon cœur Tu as si froid et j'ai si peur Pleure pas, ta maman s'endort Oh, oh, oh, pleure pas, il faut que tu sois fort Pleure pas, regarde bien le ciel Tu vois, Dieu est avec elle Pleure pas …                                    

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La chanson évoque une situation très émotionnelle, celle d’un enfant dont la maman s’éteint doucement. L’enfant est encouragé à être fort et à ne pas pleurer, tout en étant réconforté par la présence de Dieu. La solitude et la tristesse s’installent dans la maison, où les souvenirs d’une vie remplie de douceur se font ressentir, comme le jardin qui ne fleurit plus. Les rites d’hommage à sa mémoire, avec des roses et du lilas déposés chaque année, soulignent la douleur de la perte. Le contexte est particulièrement touchant, car il aborde la thématique universelle du deuil et de l'amour familial. C'est un moment où l'on ressent l'importance du soutien mutuel dans les épreuves et l'idée que ceux que nous avons perdus continuent de vivre en nous.