Chanson de fol

Gabriel Yacoub

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        Les sorciers et les fées dansent sur le coteau Leurs pas brûlants font des huit noirs sous les méteils Ils dansent de la nuit venue au jour nouveau Pour honorer le saint qui nourrit les abeilles Et sept jours et sept nuits ils font la ronde encore Jusqu'au huitième soir où géantes cigales Les fées jouent de la flûte et les sorciers du cor Pour honorer le dieu qui nourrit les étoiles                            Ils dansent de la nuit venue au jour nouveau Pour honorer le saint qui nourrit les abeilles

Du même artiste :

empty heart empty heart G, C, F, Am, Em, A, D, Bm
Dans cette chanson, on évoque une danse magique orchestrée par des sorciers et des fées sur une colline, où leurs mouvements créent des formes mystérieuses dans l'obscurité. Ils célèbrent avec leur danse toute une semaine, au rythme des nuits qui se métamorphosent en jours, rendant hommage à un saint qui veille sur les abeilles. À la fin de cette période, les cigales se joignent à la fête, accompagnant la musique offerte aux divinités qui pourvoient aux étoiles. L'ambiance semble tout droit sortie d'un conte fantastique, mêlant des éléments de la nature à une célébration spirituelle, où la danse et la musique deviennent des moyens de vénération. Cette œuvre évoque une harmonie entre le monde naturel et le divin, soulignant l'importance de la gratitude envers ceux qui nourrissent notre existence.