Tokyo

Elisa Tovati

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| | | | N.C. | Je sens que je dérange Dans cette ville étrange Où la lune-même est perdue Ici, rien ne s'arrange Et pour donner le change On paie pour ce qu'on n'a plus Et moi, je ne ressens plus rien Je ne ressens plus rien du tout   Et si je mens, très bien Là, c'est la fin, un point c'est tout   Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue A défaut de délices On goûte à tous les vices Pour oublier la vertu (Oublier la vertu) Tout seul et sans complice (Complice) Chacun doucement glisse (Glisse) Dans la nuit noire absolue (La nuit noire absolue) Et moi, je ne ressens plus rien Je ne ressens plus rien du tout   Et si je mens, très bien Là, c'est la fin, un point c'est tout   Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue Je lève mon verre et te salue Tokyo, t'es sans issue Je me rends, tu m'as eue Je me rends, tu m'as eue |  |  |  |  | (x2) |  |

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Dans cette chanson, l'artiste exprime un sentiment de perte et de désillusion à Tokyo. Elle se sent étrangère dans une ville où même la lune semble désorientée, et dépeint une atmosphère de solitude où les plaisirs se transforment en vices pour échapper à une certaine mélancolie. Elle avoue une incapacité à ressentir des émotions et se rend compte qu'elle est piégée dans cette réalité sans issue. Le contexte évoque un voyage dans une grande métropole, symbole d’isolement et d’errance. La ville, bien qu'animée, ne parvient pas à combler un vide intérieur, illustrant ainsi la lutte entre l’illusion d'une vie pleine de délices et la dure réalité de l'existence.