Les rayures et les fleurs

Cristine Mérienne

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Mesures à 4 temps (Tacet) (Tacet) J'ai deux chambres et deux lits, Du papier sur les murs,             Chez maman, tout fleuri, Chez papa, des rayures J'emporte ma poupée, Je ne veux pas qu'elle pleure Je voudrais mélanger Les rayures et les fleurs Les enfants qu'on divorce N'ont pas de mots pour dire C'est pas l'affaire des gosses Quand les grands se déchirent Papa fait la guerre Maman fait la gueule Sur cette drôle de terre, Moi, je suis un peu seule Papa désespère, Maman désamoure, Qui vont de pire en paix Je comprends pas toujours Les enfant qu'on divorcent N'ont pas de mots pour dire Quand la vie est féroce, Ils éclatent de rire | | (2x) Le placard chez papa Est plein de chocolat Le placard chez maman Aussi évidemment Faut bien me consoler Quand je pars le samedi Il faut bien compenser Quand je reviens lundi Les enfants qu'on divorce N'ont pas de mots pour dire C'est un drôle de négoce Quand l'amour chavire | | (2x) Moi, quand je serai grande, J'aurai un beau bateau J'irai avec le vent Voir si le monde est beau J'emporterai ma poupée, Le goût du chocolat, Des fleurs sur du papier Et mon rire en éclat Instrumental : (2x) |   |(2x) (4x)

La chanson évoque les sentiments d'un enfant vivant la séparation de ses parents. Elle décrit son quotidien dans deux maisons différentes, entouré de contrastes : chez maman, tout est fleuri, tandis que chez papa, l'atmosphère est marquée par des rayures. Bien que l'enfant cherche à naviguer entre ces deux mondes, il ressent la solitude et l'incompréhension face aux disputes et au chagrin des adultes. Les douceurs, comme le chocolat, apportent un peu de réconfort, tandis que l'enfant rêve d'un avenir meilleur, où il pourra s'évader et découvrir la beauté du monde, tout en gardant les souvenirs d'enfance et son innocence. Le contexte de la chanson reflète une réalité de nombreuses familles modernes, où les enfants sont souvent pris dans des conflits qui les dépassent, illustrant ainsi une lutte pour maintenir leur joie et leur sérénité malgré les turbulences des grands.