La complainte de la butte

Cora Vaucaire

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En haut de la rue St Vincent Un poète et une inconnue S'aimèrent l'espace d'un instant Mais il ne l'a jamais revue Cette chanson il composa Espérant que son inconnue Un matin d'printemps l'entendra Quelque part au coin d'une ru-e La lune trop blême Pose un diadème Sur tes cheveux roux          La lune trop rousse De gloire éclabousse Ton jupon plein d'trous      La lune trop pâle Caresse l'opale De tes yeux blasés            Princesse de la rue Sois la bienvenue Dans mon coeur blessé        Les escaliers de la butte sont durs aux misé-reux les ailes des moulins protègent les amoureux Petite mendigote Je sens ta menotte Qui cherche ma main           Je sens ta poitrine Et ta taille fine J'oublie mon chagrin       Je sens sur tes lèvres Une odeur de fièvre De gosse mal nourri           Et sous ta caresse Je sens une ivresse Qui m'anéantit        Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux Mais voilà qu'il flotte La lune se trotte La princesse aussi            Sous le ciel sans lune Je pleure à la brune Mon rêve évanoui      

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empty heart empty heart

Les petits pavés

F, Gm, C, C7, F7, Bb, Bbm, Ab
Cette chanson évoque une rencontre fugace entre un poète et une jeune femme dans un décor romantique de Montmartre. Dans un moment de passion éphémère, ils s'aiment intensément, mais le poète doit faire face à son impuissance, car il ne reverra jamais son amante. La mélodie inspire un mélange de nostalgie et de beauté, illustrant comment l'amour peut naître et disparaître en un instant, tout en laissant une empreinte indélébile dans le cœur. Le contexte de la chanson se situe dans les ruelles de Paris, où l'on ressent une atmosphère à la fois mélancolique et poétique. Montmartre, avec ses escaliers escarpés et ses moulins, devient un symbole des rêves perdus et des passions fugaces, reflétant la vie des artistes et des amoureux dans cette ville pleine de charme.