Bosse mon p'tit vieux

Claude Vieville

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Intro : Il y a dix ans, on nous disait T'as cinquante ans, t'es gros, t'es laid Tu n'avances plus, tu fous plus rien T'es bon à rien, passe ton chemin (bis) Et puis, hier soir, à la télé Chang'ment d'décor, tout a changé A soixante ans, tu pètes le feu T'es beau, t'es jeune, bosse mon p'tit vieux(bis) Je suis inquiet, je m'exaspère Je pense aux morts dans les cimetières Peut-être qu'on va les déterrer Pour les remettre à travailler (bis) Je suis un pion qu'on analyse Qu'on manipule et qu'on méprise Moi, j'voudrais dire qu'à 60 ans J'ai pas volé un peu d'bon temps (bis) ET, qu'on n'dise pas à mes enfants "Sacrifiez-vous pour vos parents ! Travaux forcés ! perpétuité ! Faut les payer ces retraités !..." (bis) Arrêtez de parler d'argent ! On veut seul'ment un peu de temps Pour vivre un peu, pour être heureux Et doucement devenir vieux (bis)

La chanson aborde le thème de la perception de l’âge et du vieillissement, exprimant une réflexion sur la façon dont la société juge les personnes âgées. Au départ, elle décrit les préjugés auxquels font face ceux qui atteignent la cinquantaine, souvent perçus comme désuets et dévalorisés. Cependant, l’artiste évoque un retournement de situation, où à soixante ans, on peut retrouver une vitalité et une jeunesse d'esprit, malgré les inconvénients liés à la vieillesse. Le contexte est celui d’une société qui valorise la productivité et la jeunesse, où l’on peut ressentir une pression pour se conformer à des normes. Il aborde aussi la préoccupation face à l’avenir et la manière dont les générations plus jeunes sont souvent sollicitées pour soutenir leurs aînés, laissant entendre que le véritable désir des personnes âgées est de vivre sereinement et de profiter de leurs années sans se sentir comme un poids pour les autres.