Avec nos yeux, avec nos mains (version 1962)

Claude Léveillée

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Intro : (x2) Avec nos yeux, avec nos mains Dont nous aurons  été humains         Nous nous serons à peine vus    Nous serons-nous  touchés ?  À peine.       Nous aurons mis tout notre enjeu       À ne pas  être malheureux. La roue ne cesse de tourner       Emportant gestes et regards Dans un tourbillon d'infortune Sans nous  offrir un lendemain.       Fermés nos yeux, fermées nos mains, Qui retrouvera    les chemins         Parmi lesquels nous voulions surprendre Le mot de passe de l'amour ?       Nous aurons vécu sur la terre     Sans rien tenter d'un jour à l'autre      Pour apprivoiser le mystère Nous serons passés au soleil             Sans jamais remarquer notre ombre Et, les yeux secs  et les mains blanches,     Nous sortirons de ce sommeil Sans l'avoir comparé à l'Autre (X2) Avec nos yeux, avec nos mains Dont nous aurons été humains        Nous nous serons à peine vus   Nous serons-nous touchés ? À peine.                                             

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Cette chanson évoque la fragilité de nos interactions humaines et la manière dont nous passons souvent à côté de l'essentiel. Elle souligne la distance qui peut exister entre nous, même lorsque nous sommes physiquement présents. Les gestes et les regards que nous échangeons semblent parfois se perdre dans un tourbillon de quotidien, sans que nous prenions véritablement conscience de notre humanité. Il est question de la difficulté à se connecter vraiment aux autres et de notre tendance à vivre comme des passants, sans explorer les profondeurs du mystère de la vie ni savourer l'amour. La mélodie nous invite à réfléchir sur notre existence et à considérer si nous avons vraiment pris le temps de toucher nos semblables, tant par notre présence que par nos émotions.