L'ours

Christophe Maé & Youssou NDour

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Laisse-moi seul, j'suis pas d'humeur Je suis bouillant comme l'Équateur Posé sur quelques mètres carré J'ai beau hurler, mais y'a personne pour m'aider Laisse-moi seul, j'te dis, j'ai pas l'coeur La saison des amours se meurt Je suis qu'un taulard à ciel ouvert Regarde ! On dirait un clochard en mer Ça devient chaud J'en perds le Nord, j'en perds l'Arctique J'entends des voix, des fois, venu'#1077;s d'Afrique Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune nioune nioune nio far Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune, nioune, nioune, nio far Laisse-moi seul sous ma Grand'#1077; Ourse Aujourd'hui, je donne pas cher de ma peau à la bourse Je me traîne une drôle d'allure Je fais de la peine à voir dans ma fourrure C'est plus le grand froid chez moi, même plus d'hiver Et elle s'enlève pas ma polaire Un jour, les seuls ours blancs Seront les peluches de vos enfants Je crève de chaud J'en perds le Nord, j'en perds l'Arctique J'entends des voix, des fois, venu'#1077;s d'Afrique Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune nioune nioune nio far Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune, nioune, nioune, nio far Je meurs de chaud dans ma fourrure Je l'enlève pas moi, ma polaire (Africa mbolo waylène) Je meurs de faim, j'te le jure Sur la vie d'ma mère (Africa mbolo waylène) Adouna mome sédéna Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune, nioune, nioune, nio far Adouna mome sédéna Adouna mome sédéna Africa dioukléne mbolo Africa dioukléne mbolo Wayléne si kaw niou dégue séne bate Wayléne si kaw niou dégue séne bate Nioune, nioune, nioune, nio far Laisse-moi seul, de toute façon Y'a plus la place sur mon glaçon

La chanson évoque un sentiment profond de solitude et de désespoir. Elle parle d'une créature qui se sent piégée, perdue dans un monde qui change trop vite. La chaleur insoutenable et la disparition de l'hivers soulignent un lien avec le réchauffement climatique, entraînant la perte de son habitat naturel. À travers des métaphores touchantes, l'artiste exprime une détresse existentielle tout en appelant à une prise de conscience collective sur les conséquences de nos actions. Le contexte est celui d'une opposition entre la chaleur et l'absence de l'hiver, symbolisant le déclin des écosystèmes et la lutte pour la survie. L'idée que les « ours blancs » pourraient ne plus exister que sous forme de peluches pour les enfants évoque la notion d'extinction imminente, un cri d'alarme sur notre responsabilité envers la planète.