Il pleut des larmes

Christine Chartrand

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(Tonalité véritable : Ebm) Intro :         /          (Christine :) Je t'aime Tu es parti, je reste seule, j'ai tant de peine Je prie le ciel, je prie l'enfer que tu reviennes Vers toi, je crie des mots d'amour, des mots de haine         (Claude :) Je t'aime Et hier encore, tu étais là, tu étais mienne Je ne sais plus où va ma vie ; le temps se traîne Et je ne suis qu'un prisonnier pleurant ses chaînes (Les deux :) Il pleut des larmes dans le vent du soir Noyant ma peine et mon désespoir   Il pleut des larmes et le temps s'en va Et la nuit grise meurt déjà Il pleut des larmes, je te vois partout Seul dans la ville, je vais n'importe où   Mes pas résonnent comme un coeur  qui  bat Il pleut des larmes quelquefois    (Christine :) Je t'aime Tu es partout; dans la maison qui te ressemble Dans ces objets que nous avions choisis ensemble Et ton parfum m'attend toujours dans notre chambre (Claude :) Je t'aime Tu es partie un jour comme on part en vacances Mais il semble bien long le chemin de l'absence Pourtant tu es à moi jusque dans ton silence (Les deux :) Il pleut des larmes dans le vent du soir Noyant ma peine et mon désespoir Il pleut des larmes et le temps s'en va Et la nuit grise meurt déjà Il pleut des larmes, je te vois partout Seul dans la ville, je vais n'importe où Mes pas résonnent comme un coeur qui bat Il pleut des larmes quelquefois (Modulation : en ) Il pleut des larmes dans le vent du soir Noyant ma peine et mon désespoir   Il pleut des larmes et le temps s'en va Et la nuit grise meurt déjà Il pleut des larmes, je te vois partout Seul dans la ville, je vais n'importe où   Mes pas résonnent comme un coeur  qui bat Il pleut des larmes quelquefois Instrumental :                                (Ad libitum)

Cette chanson évoque une douleur profonde après une séparation. Les protagonistes expriment leur amour pour l'autre tout en se sentant perdus et emprisonnés par leur chagrin. Les souvenirs de moments partagés, les lieux familiers et les objets qui les entourent sont autant de rappels de l'absence de l'être cher. Dans ce climat de tristesse, les larmes deviennent une métaphore du désespoir qui les envahit, tandis que le temps semble s'étirer interminablement. Ils errent dans une ville qui leur rappelle constamment leur perte, soulignant ainsi la solitude qui les accompagne.