Il n'aurait fallu

Catherine Sauvage

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Il n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue Alors est venue Qui a pris la mienne Qui donc a rendu Leurs couleurs perdues Aux jours, aux semaines Sa réalité À l'immense été Des choses humaines ? Moi, qui frémissais Toujours je ne sais De quelle colère Deux bras ont suffi Pour faire à ma vie Un grand collier d'air Rien qu'un mouvement Ce geste en dormant Léger qui me frôle Un souffle posé Moins qu'une rosée Contre mon épaule Un front qui s'appuie À moi dans la nuit Deux grands yeux ouverts Et tout m'a semblé Comme un champ de blé Dans cet univers Un tendre jardin Dans l'herbe où soudain La verveine pousse Et mon coeur défunt Renaît au parfum Qui fait l'ombre douce

Du même artiste :

empty heart empty heart B7, Emaj7, F#maj7, Bm7, B, C#m7, G7/F, F#, Ebm7, E6, Bb7, E
Cette chanson évoque la fragilité de la vie et les moments décisifs qui nous relient à notre humanité. Elle illustre un instant où la mort semblait proche, mais une présence bienveillante vient apporter réconfort et lumière. Ce geste simple, presque imperceptible, transforme la douleur en espoir, rendant ainsi la vie plus belle. Les métaphores du jardin et des couleurs évoquent une renaissance, où l'amour et la tendresse redonnent sens aux jours passés dans l’obscurité. Le contexte de cette chanson reflète souvent des expériences personnelles, comme la perte ou la souffrance, suivies d'une rencontre salvatrice qui permet de ressentir à nouveau la beauté de l'existence. C'est un rappel que la vie peut reprendre son cours grâce à des moments de connexion authentiques avec les autres.