Jour de fête

Catherine Ribeiro

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Le grand jour était arrivé De partout la fête éclatait Derrière chaque fenêtre luisaient Guirlandes, bougies et boules de gomme Ce soir-là chacun se devait De s'éclater aux tiroirs-caisses Des magasins pochettes-surprises Jour du formidable gâchis Pont : Paris scintillait de lumières Mais tout mon être était absent J'avais croisé un satellite Bien mal placé sur mon orbite Qu'est-ce que j'foutais sur les trottoirs Dans les boutiques endimanchées A chercher l'objet pseudo-rare A chercher le dernier cadeau Pont : J'aurais voulu être ailleurs Cet ailleurs n'avait pas de lieu Je n'avais plus ni faim ni soif J'avais envie de faire l'amour N'importe où - n'importe comment Pourvu que ce soit de l'amour Même de l'amour au ras du sol Pourvu que passe l'émotion Pont : Le téléphone n'a pas sonné Sûrement à cause des PTT Le champagne n'avait aucun goût Je veillais pour être debout Le temps passait à fondre l'âme Et la pluie frappait les carreaux Il n'y a rien de plus dérisoire Qu'un corps chaud dans un lit désert Pont : Ce soir-là combien de malades S'évertuèrent à faire l'amour Dans des draps d'aube macabre L'haleine empuantie d'alcool C'était le Grand Jour-Jour de Paix Au fin fond de mes Amériques Je rêvais de mon satellite Bien mal placé sur mon orbite Ce soir-là combien de malades S'évertuèrent à faire l'amour Dans des draps d'aube macabre L'haleine empuantie d'alcool C'était le Grand Jour-Jour de Paix Au fin fond de mes Amériques Je rêvais de mon satellite Pont : Ce soir-là combien de malades S'évertuèrent à faire l'amour Dans des draps d'aube macabre L'haleine empuantie d'alcool C'était le Grand Jour-Jour de Paix Au fin fond de mes Amériques Je rêvais de mon satellite

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empty heart empty heart Em, C, D, G, Em7
La chanson évoque un moment de célébration, où les lumières et les décorations illuminent les rues, mais derrière cette apparente joie, une profonde solitude et un sentiment de désillusion se cachent. L’artiste décrit une quête désespérée de connexion et d’amour, se sentant déconnecté dans un univers festif, où les plaisirs matériels ne comblent pas le vide émotionnel. Elle souligne le contraste entre la frénésie de la fête et un malaise persistant, presque tragique, où même les instants d'intimité semblent ternis par l'alcool et la solitude. Le contexte de cette chanson peut être perçu comme une réflexion sur la superficialité des célébrations modernes, où le véritable sens de la fête se perd. Elle met en lumière les luttes intérieures que beaucoup peuvent ressentir, même lors des moments supposés d’allégresse, évoquant une période où la société recherche la paix et l’amour, tant sur un plan personnel que collectif.